L’ abbaye de Brantôme

L’ abbaye de Brantôme

Monument central de la ville de Brantôme, son abbaye a été construite en 769 par Charlemagne, puis détruite pendant la révolution française de 1789. Aujourd’hui il n’en reste que son église datant du XIIième siècle, un bout du cloître ainsi que quelques bâtiments supplémentaires comportant la mairie et un musée.

Architecture de l’Abbaye Saint-Pierre de Brantôme

L’abbaye est romane, mais la voûte de l’église est gothique. L’architecture du clocher est à 4 étages, et ce clocher est l’un des plus anciens de France. Une partie du bâtiment a été construit dans la falaise, fusionnant avec les habitations des moines troglodytes de l’époque. La grotte du jugement dernier, magnifique gravure dans sur pierre représentant le triomphe de la mort, est une preuve du très haut degré de religiosité qui animait la vie dans l’abbaye. Reconstruite de nombreuses fois, pendant la guerre de 100 ans, puis pendant la révolution. Le château abbatiale est un des seuls monument a avoir disparu, remplacé par l’allongement de l’édifice actuel.

Histoire de l’Abbaye Saint-Pierre de Brantôme

Construite près de la Dronne qui enlace la vieille ville , l’abbaye bénéfice d’un emplacement magnifique, collé à une falaise recouverte d’un bois lui offrant un coffret bucolique.Vers les années 700, des religieux sont venu s’installer dans les grottes de la falaise. Ces bénédictins vécurent en troglodytes tout en prélevant de la région environnante les matières premières nécessaires à la construction. La légende décris Charlemange venant consacrer l’abbaye en y abandonnant des reliques, celles de Saint Sicaire, un jeune martyr faisant partie des Saints Innocents. Deux gravures sur bois au centre de l’église datés des années des années 1600 représentent ce moment de l’histoire de l’abbaye. Désireux de réformer la vie religieuse de son territoire, Charlemagne convoqua le concile d’Aix la Chapelle en 817, dont fit partie l’Abbaye de Saint-Pierre de Brantôme. Le monument fut ensuite rasé par les vikings  à deux reprises dans les cinquante ans qui suivirent.

Au début du Xième siècle, Le compte de périgord, un certain Bernard, hérita de nombreux biens de Brantôme de son père, qu’il restitua à l’Abbaye, ce qui permis aux bénédictins de construire un nouveau monastère. Ayant retrouvé une certaines aisance financière, les moines firent construire le clocher campanile à Gables, daté du XIème siècle.

L’abbé Grimoard fut nommé évêque d’Angoulême en 991 et fit construire la cathédrale dans la ville d’Angoulême grâces au moyens financier en provenance de Brantôme. Au dans les années 1250, l’abbaye devint une étape pour les pèlerins à destination de Saint-Jacques de Compostelle. Le monument souffrit énormément de la guerre de 100 ans. Elle fut dévastée par Raimond 2 de Montaut puis transformée en château fort en 1404 par les anglais. L’église et le cloître furent restaurées dans la seconde moitiés du XVième siècle. Au début du XVIe siècle, une l’élection de deux abbés créât une tension qui se termina quelques années plus tard quand l’abbatiat fut données au Cardinal d’Albret. À sa mort, de nombreuses disputes de successions eurent lieu. Durant les Guerres de religions, l’abbatiat sauvé l’abbaye qui accueilli les réformés et leur fit bénéficier de ses richesses. En 1936, quand l’abbaye se trouvait délabrée matériellement, la congrégation de Saint-Maure vint restaurer les bâtiments.