Le sex-toy est-il toujours tabou ?

Le sex-toy est-il toujours tabou ?

Durant des décennies, les sex-toys (et tout ce qui concernait la sexualité) sont restés des sujets défendus. Mais depuis quelque temps, les choses ont changé. Le le jouet sexuel s’est vengé et est devenu un objet comme un autre.

Des sex-toys à l’affiche

Aujourd’hui, on entend de femmes parler de leurs petits joujoux que ce soit à la télévision (avec la série Sex and the City, par exemple) , à la radio ou simplement dans les conversations entre amies. Le jouet sexuel est devenu une chose dont on parle, un sujet que l’on partage sans honte ou presque.

Et cela ne s’est pas fait par hasard. On a d’abord vu les sex-toys intégrer la littérature érotique, puis les films, puis les vitrines des grands créateurs (comme Nathalie Rykiel qui a mis de jolis petits canards coquins au premier plan).

Et plusieurs raisons à cela. D’abord parce que la société s’est libérée mais aussi parce que le «sexe à pile» est un plaisir unique et dont on a envie de parler. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour proposer des modèles innovants et beaux. Et cela pour les femmes bien sûr mais aussi pour les hommes avec, par exemple, des vaginettes hyperréalistes, des vibromasseurs colorés ou des fleshlights sensuels.

Internet a aussi eu un rôle important. Chez soi, tranquillement, on peut aller visiter les boutiques qui vendent ces produits sans honte. Et lorsque l’on cherche par curiosité, on peut vouloir en savoir plus sur certains objets. On va alors sur des forums et là, la parole est totalement libérée. On s’habitue alors à parler de sex-toys sans se prendre la tête.

Et même si pour certains, le sujet reste encore délicat, on entend de plus en plus de conversations où il est question de womanizer, de rabbit ou de boules de Geisha.

La philosophie du plaisir, un sujet comme un autre

La multiplication des forums liés aux sex-toys, la présence de joujoux sexuels sur les écrans mais aussi la libéralisation de la parole au sein même du couple ont favorisé cette démocratisation.

On peut ainsi discuter avec son partenaire du jouet qui lui fera le plus plaisir. Parce que le plaisir, cela se partage.

Les rapports avec la sexualité qui ont été longtemps dictés par la religion ont évolué. On n’a plus honte de se masturber. On aime en apprendre plus sur son corps (et sur celui de ses partenaires).

L’utilisation du sex-toy se banalise parce qu’il est de plus en plus utilisé. À ce jour, plus de 51% des Français reconnaissent avoir déjà utilisé ces jouets en solo ou en duo.

Ces jouets contribuent également grandement au bien-être sexuel mais aussi à la libéralisation des femmes. Celles-ci n’ont plus besoin des hommes pour avoir du plaisir. Elles demandent, elles aussi, la reconnaissance de leur indépendance et de ce qu’elles sont et pas uniquement en tant que mère que cela soit da

 

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